octobre 2017
Je vois l’utopie, comme un tableau qui n’a pas encore été peint, je la vois devant moi qui frémit. Je veux parler de mon utopie : Aujourd’hui elle est ce petit phare lointain, mal réglé en pleine nuit et qui m’a planté l’embarcation sur les rochers. Mon utopie elle est minuscule, abandonnée au milieu de l’écume, dressée dans la tempête et les grandes marées, face à un horizon déchainé, battue par les vagues, des vagues prêtes à tout emporter. Mon utopie est si petite, si fragile, si inaccessible dans la brume, que vous tous vous avez renoncé. Vous avez changé de cap et vous avez choisi comme horizon, la plage bondée où on peut se vautrer, contempler le cul de Marcel et tous les autres culs d’esclaves enchainés à leurs serviettes, alignés, bien rangés, mieux qu’une armée.
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