Terminus nord nous entraîne très rapidement dans un univers qui n’est pas réaliste. Les dialogues sont drôles et pleins de quiproquo. Il y a une chronologie piégée, absurde. Décalage horaire et des sentiments / Espionnage / Enquête / Polar de l’absurde / Glissement permanent / Réalité qui échappe.
Cette pièce parle du trouble de l’existence et de l’apparence. Est-ce nos paroles où nos actions qui révèlent notre existence ?
La gare et ses voyageurs, prend une place énorme et envahit l’espace où les personnages se retrouvent, les sons tout autour, les voix des autres dans la gare sont comme trop proches et rentrent dans les têtes.
La gare est, plus que tout autre lieu, un espace bruyant. Il a fallu réussir à en faire un partenaire à part entière polyphonique et sonore en accentuant l’effervescence, l’appel du départ, la folie et la tension, jusqu’à en faire un personnage à part entière aux multiples visages, aux multiples résonances, aux multiples langages.
C’est à la suite d’un cheminement avec Catherine Tullat qu’est né ce projet. En 2006 et 2007, Marie-Do Fréval a demandé à Catherine d’écrire plusieurs textes. Ce travail a fait naître entre les deux artistes, une belle complicité. Ces deux femmes partagent un même regard sur le monde tendrement absurde et loufoque.
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