Les clowns Cachou, Filou et Malou ont été inventés pour la Rue(S) libre(S) 12, sur un coup de tête.Depuis ils voyagent à travers la ville et dérangent l'ordre en place. Ce sont des clowns d'intervention qui veulent se mêler du monde. Au tout début, ils se sont inspirés du Crépuscule des clochards de Raymond Federman. Depuis ils sont devenus chanteurs et poètes. Il leur en reste un air naif à la Beckett.
Une écriture collective reposant sur les trois interprètes : Juliette Uebersfeld, Tommaso Simioni et Marie-Do Fréval.
Dans les cours, les halls d’immeubles, les appartements, sur des paillassons, sur les places du quartier, à la fête de Mom’Didot, sur le parvis du centre Maurice Noguès.
C'est Cox18, lieu alternatif au cœur de la Zone 5 de Milan, qui nous a accueilli. Une résidence aux couleurs de la lutte ! Nous avons rencontré plus de 30 personnes, sillonné ce quartier entouré de canaux, franchit les ponts, visité les cours d'un des plus grand squat d’Europe, ouvert les portes et écouté...Et puis nous avons improvisé et écrit une CRISI NERA insolente sillonnant la ville, réveillant la dépression et dansant sur nos peurs.Un spectacle vécu comme la première étape d'une incroyable aventure italienne voir européenne... (à suivre)
Cachou, Filou et Malou étaient invités à la bibliothèque polonaise pour faire revivre le cabaret perdu de Boy Zélenski, poète polonais et grand traducteur de la littérature française vers le polonais.Étudiant en médecine, il séjourne à Paris pour ses études en 1900 et fasciné par les chanteurs des rues, il ouvre un cabaret à Cracovie qu'il intitule le cabaret du petit ballon vert "Zelony banolik"Le tout orchestré par Marie-Do Fréval
Boy tu es mon frère de fortune et d’infortuneNous n’en finissons plus de cuver le vin de la luciditéIn vino veritasOn abuse Boy on abuseJe bois à ta santé et que le cabaret ouvre ses portes / musiqueCul sec monsieur !!!Cul sec la pluie des larmesBoy, Je ne suis pas une Cendrillon qui perd sa chaussureJ’ai perdu beaucoup plusC’est l’histoire, mon histoire, le sens de l’histoire que j’ai perduBoy je veux hurler dans la nuit les mots qui font trembler le monde« Et tombe, tombe, tombe le masque - Coupe la tête à l’hypocrisie - Décapite le pouvoir »Boy, ils dorment tous Comment empêcher le monde de courir à sa perteBoy il faut hurler la véritéLa guerre est là qui couve derrière les portes et personne ne se réveilleQuelle est cette peur qui nous fait somnoler ?Boy je sais que tu as regardé droit dans les yeux tes bourreaux avant de mourirBoy pour toi, je danserais jusqu’à l’aube au pied de la potence
Dans le cadre des Journées Portes Ouvertes de l'Habitat Participatif en France
L'association HESPère 21 a présenté son projet de rénovation de l'hôpital Saint Vincent de Paul en habitat coopératif, le 19 octobre à la Maison des Associations du 14e. À l'issue de cette présentation, la Cie Bouche à Bouche vous a embarqué à la découverte des lieux pour une déambulation artistique inédite, un questionnement clownesque sur la vie, la vie du bâti : faut-il mourir pour mieux renaître ?
À l’invitation de la ville de Paris, nous avons inventé une déambulation déjantée où les clowns entrainaient le public à vivre en direct les bienfaits et les méfaits du lien social. Une parodie sympathique de la langue de bois qui a fait rire toute la grande Halle du 104.
En partenariat avec la ville de Paris
La Compagnie Bouche à Bouche - association loi 1901 - 2/4 rue du général Humbert - 75014 Paris - 01 45 39 55 38 - contact@cieboucheabouche.comTous les contacts