J’ai imaginé cette petite forme comme un oratorio où seuls les bouches parlent, les corps eux sont immobiles jusqu’au vertige. Une ambiance claire et lumineuse entrelaçant hôpital, la prison et le couvent.
Les costumes sont essentiels car, à eux seuls, ils racontent l'univers. ils sont comme un puzzle en plusieurs pièces superposées dans divers tons de blancs : des tabliers pour la tache domestique, des bandes pour la blessure et les coiffes des sœurs travaillant à l’hôpital, les blouses pour les tenues intimes et pantalons et gilet pour le froid et l'anonymat.À aucun moment on ne sent triste, au contraire on sent à mesure que le texte nous parvient, monter un grand vent de liberté capable de chasser nos propres enfermements.
Marie Do Fréval, directrice artistique de la Cie Bouche à Bouche, découvre ce texte en 2011 et c’est un coup de cœur !Ce texte écrit à partir des archives de l’hôpital de la Salpetrière porte l’enfermement des femmes au grand jour, au-delà de l’histoire et secoue notre conscience.
“Véritables figures sur la surface des pages blanches, des mots, des grappes de mots s'écartent, s'entrechoquent, parfois seuls, vibrants, toujours au bord du précipice. Portés par une force incantatoire, ils sont en équilibre suspendus dans le vide, et, à l'instar des statues, exposés à nos yeux dans leur nudité, leur vulnérabilité, libres, enfin.” Mâkhi Xenakis
Dossier de diffusion du spectacle
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