Mille questions nous taraudent comme « Qui suis-je ? Mon image m’appartient-elle ? Est-elle plus importante que moi ? Y-a-t-il assez de place ici pour mon ego ? La mode du Selfie envahit nos habitudes et nous donnent à vivre et à voir un autre moi, sans cesse répété sans cesse renouvelé.
Un grand banquet autour d'une immense table pour accueillir 80 convives, une grande famille aux mille visages, une grande famille composée et recomposée, rêvée et attablée, qui se crée en direct et en musique sous nos yeux avec le public.
Un triptyque déambulatoire où des êtres rejetés, oubliés se croisent et vendent leur histoire pour exister. Ces 3 modules de 30 minutes qui sillonnent l’espace public, ont été écrits et inventés à partir des histoires des habitants de la porte de Vanves pendant 2 ans de résidence intensive dans les rues de ce quartier.
Une installation interactive aux dimensions d'une cour des miracles où une quinzaine de personnages, errants et improbables, arrivent du monde entier et parlent toutes les langues. Une très vieille dame presque fossilisée attend et chantonne. Autour tous il s’agitent et installent leurs tapis en cercle.
Des femmes d’âges et de cultures différentes se réunissent pour revivre ensemble le jour J de leur mariage. Elles ont fixé le rendez-vous, elles ont tout préparé, ressorti leurs robes et réactivé leurs souvenirs. Elles choisiront un marié du jour, pour un rendez vous interactif et ludique. A mesure que le banquet se déroule, c’est tout le public qui jouera le rôle des invités : l’une : la belle mère, l’autre : un ami, un autre encore : l’invité surprise.
Dans un enclos, dans une prairie est enfermé un troupeau de vaches. Elles sont étiquetées, bonnes pour la viande, bonnes pour le lait. Leur devoir est d’engraisser sans trop stresser.
Bain de pied ou Lavage de cerveau crée un univers de démesure, corrosif et décalé où quatre super-ménagères entraînent le public dans le monde de la propreté absolue.
« J’écris Ram’Dames comme un raz de marée pour accoucher la grimace - Ram’Dames pour ne pas me consommer - Il parait qu’Edvige veut me rencontrer - Ram’Dames pour allumer le grand feu, le grand raffut, provoquer le rire - Ram’Dames pour déjouer le refrain à la mode du : C’est la crise ! LA CRISE !!!!!!!!! »
50 dormeurs et 6 lits avancent dans la nuit et nous guident comme des somnambules. Les corps regroupés, suspendus ou couchés créent les images d’une humanité immobile et comme en suspension. Ce voyage au sol se fait sous le regard de 50 mannequins, suspendus au mur et aux façades. Au fur et à mesure de la déambulation, les poètes surgissent et crient aux dormeurs la nécessité et l’urgence d’être un humain debout.
Conçu d’après le journal intime tenu par une jeune berlinoise de 34 ans au printemps 1945, dans les dernières heures de la guerre. Dénoncer le mal ne suffit pas : il faut d’abord se reconnaître dans les autres et avec les autres dans le monde pour laisser apparaître les paradoxes au milieu desquels tout un chacun se débat.
Gigi la tondue vient d'avoir 18 ans et elle a disparu. Tout le quartier en parle. Pour connaître son histoire, il suffit de suivre l’homme à la mallette. Un mystère chuchoté, des chansons fredonnées, des lettres retrouvées, des personnages énigmatiques qui témoignent, des films projetés, autant d’indices pour retrouver Gigi...
Gare Gare est un cabaret interactif joué au milieu du public. Les 8 comédiens chanteurs et musiciens interprètent plus de trente personnages dans une atmosphère ludique et conviviale.Bien sur tout se passe dans la gare, à tout heure du jour et de la nuit. Apparitions et disparitions rythmées de façon endiablées pour raconter la gare d'aujourd'hui et son flux incessant.
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