Heureusement, ça pue encore un peu

Février 2021

Il faut ressortir les cadavres et parler de la guerre sans fin. De ce toujours et encore la guerre, de la guerre du pouvoir, de la guerre des queues qui défilent, se saluent, se congratulent, de la guerre menée tambour battant de toutes ses queues du pouvoir qui bandent ensemble dans une immense farandole autour de la planète, de la guerre sur la scène du monde médiatisé comme une danse obscène et macabre, de la guerre qui muselle et fragmente et divise et tape sur le plus faible, oublie la planète, ferme les portes et les frontières et enterre les utopies. Il faut déshabiller publiquement cette guerre du pouvoir qui se trémousse et qui me donne la nausée, Il faut déshabiller cette guerre qui brandit la santé par devant et la pauvreté par derrière, cette guerre vantarde qui prodigue discours sur discours pour mieux jouer la partie toute seule, cette guerre si fière de sa production intensive et de son profit, de son pactole amassé et hérité, cette guerre qui nous isole et construit l’immense mur qui engloutit notre humanité ! La guerre du pouvoir ne veut pas remuer le fumier de son actualité car ça pue et ne me dites pas que l’argent n’a pas d’odeur, je vous dis que ça pue ! Ça pue si fort que cela ne se sent plus et c’est peut être ça notre virus, un monde en guerre sans odeur !

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