Nadège Prugnard

Auteure et metteure en scène

Au sein de la compagnie Magma Performing Théâtre, elle a créé : avec La Comédie - Scène nationale de
Clermont-Ferrand, la Trilogie Chaos et jouir : Monoï (2003) avec Bruno Boussagol et la complicité dramaturgique
d’Eugène Durif, Kamédür(X) Drama-Rock (2005) avec Eric Lareine et Marie-Do Fréval, Puis M.A.M.A.E Meurtre
Artistique Munitions Actions Explosion (2006) avec Marie-Do Fréval. Elle a écrit, entre autres, Jean Jacques ?
(Souvenir de la Garden party de l’Elysée 2003), Suzanne takes you down (2008), La Jeannine enterrement Slam
Rock (2008 - bourse SACD écrire pour la rue) et Paul Petit (2010 - performance philosophique), Putain de route
de campagne ! par les Révoltés du Pounti (2010). Elle travaille actuellement à l’écriture de L’élan des langues
avec Eugène Durif et Le ciel rouge n’a plus soif avec Géraud Bastar.
Nadège Prugnard travaille également sur des commandes d’écriture pour d’autres artistes et compagnies :
Women 68 même pas mort pour la Cie Brut de Béton production (2008), Les pendus pour la Cie Kumulus (2009),
Alices ? pour la Compagnie L’escabelle à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon 2009), Profils atypiques en
écritures croisées avec Koffi Kwahulé et Louis Dominique - Cie graine de soleil (2010). Elle a aussi co-créé
Sexamor avec Pierre Meunier au Théâtre de la Bastille (2009), Fuckin’Cendrillon – compte de faits avec Générik
Vapeur pour l’ouverture du Festival international du théâtre de rue 2011 d’Aurillac, et participé au projet rock
La Forge de Géraud Bastar. Elle vient de finir de travailler pour le projet Cocktail 8 du Collectif Molotof. Elle a créé Alcool en 2014.

« …Nadège Prugnard a l’écriture volcanique, éruptive de celle qui donne le tournis, qui vous fait rire et
fait mouche tant ses mots agissent comme de l’huile sur des plaies jamais fermées venues de l’enfance.
Elle dit le sexe, le désir, la violence des corps qui se déchirent avec une audace un rien libertine qui,
en ces temps de pudibonderie affectée, trouble autant qu’elle dérange. Cela passe par le corps, la
langue, une écriture qui ne s’embarrasse pas de concepts, mais qui s’inscrit dans un présent, notre
présent jusqu’à le mettre sens dessus dessous. » L’Humanité, Marie Josée Sirach