Réalisée par Marie-Do Fréval en 2006 dans le cadre de la création de Gare Gare.
Avant la libération, j’étais obligée de travailler alors je suis entrée, je dirais par connaissance, des gens qui sont complètement disparus, je suis rentrée à la SNCF.
Non, j’étais pas spécialement passionnée des trains mais… J’étais administrative, à l’époque il n’y avait pas de femme, les femmes, étaient soit garde-barrière ou les femmes travaillaient dans les guichets à distribuer les billets ou elles travaillaient dans l’administratif… Aucune femme ne conduisait des trains. Ça n’existait pas les femmes qui conduisaient des locomotives… Quand je suis partie en retraite en 1980, c’était déjà extraordinaire que des femmes conduisent des trains. Le métier de cheminot était un métier d’hommes. Elles sont encore très très peu nombreuses. Je n’ai jamais conduit de locomotive, mais on m’appelle cheminote, parce que cheminot c’est un métier… Non je ne dirais pas que c’est un métier, c’est quelque chose qui existait à la SNCF, qui existait, qui existait… Quand s’est construit la SNCF, avant c’était des compagnies privées, malheureusement ca va revenir sous une autre forme, c’était des compagnies qui recrutaient, donc il y avait pas de femme. Les femmes à l’époque on ne pensait pas qu’elles pouvaient travailler. On ne pensait pas qu’elles pouvaient travailler.
Moi je suis rentrée à la SNCF en 1944, pas par hasard, rien n’est jamais fait par hasard, mais sur le moment je cherchais du travail… Ma mère à l’époque, on peut en parler plus tard, mais ça n’a aucune importance, m’a fait rentrer à la SNCF. Donc comme administrative. Il n’y avait pas d’autres choix, soit on était garde-barrière soit administrative. Quelques femmes travaillaient pour vendre des billets dans les gares. Moi j’étais dans les bureaux, j’étais administrative pure. Quand on entrait à la SNCF, on avait certains avantages, on voyageait pas gratuitement c’est pas tout à fait ça, on avait des permis. On voyageait avec des permis.
Quand j’étais jeune, j’aimais vivre… J’aimais le train… J’aime toujours le train. Je prends le train parce que c’est quelque chose qui fait partie de ma vie. Je prends, le train, je vis le train, c’est comme ça. Je suis bien dans un train, je lis, je rêve. A mon âge, on discute plus facilement, c’est quelque chose, prendre le train, C’est totalement différent que de prendre la voiture. Pourquoi ? Je ne sais pas… Prendre le train c’est quelque chose… On est là, dans une voiture, parce que ca s’appelle comme ça, et puis on est là, on se sent bien, tranquille, en sécurité enfin jusqu’à maintenant. Non, J’ai pas peur des bombes, ni des bandes, non, j’y pense pas, personnellement je trouve qu’on est en train de nous marteler des choses qui n’ont absolument rien à voir. Là, on nous ressort Ben laden, qu’est ce que c’est que ça… à quoi on joue. Il existe et alors qui pense que c’est lui qui mène le monde, non, il faut être sérieux.
Le temps, j’y pense pas. Quand, Je prends le train, c’est pour aller dans un endroit, et je sais que je vis un certain nombre de trucs. Dans le train, je me laisse partir, je lis, je lis parce que j’ai beaucoup voyagé avec mes petits-enfants, je peux vous montrer, maintenant ils sont grands, vous voyez cette banane, c’est pratique, je la prenais toujours avec mes petits-enfants. Je mettais tout dedans. Moi quand je prends l’avion, je ne me sens pas différente que quand je prends le train. C’est pareil. Je suis dans un moyen de transport qui est celui que je prends et le temps y passe comme le reste. Là ou ailleurs ?
J’ai des histoires qui m’ont marquée, mais vous dire lesquelles… c’est vrai qu’on a rigolé des coups. Je pense que quand on voyage, il y a des trucs qui rapprochent des gens. J’ai été 38 ans cheminote, ca fait 26 ans que je suis à la retraite, j’ai des tas de souvenirs… Mais là ils reviennent pas. Moi j’étais à Montparnasse. Mais avant, J’ai débuté en 1944, avant la libération à St Lazare, c’était comme ça. J’étais embauché en 44 à la gare St Lazare, je suis restée puis après je suis partie à Montparnasse après la libération. Pendant la libération, attention, moi je vous parle pas des gares qui ramenaient les gens qui revenaient de déportation, on n’a pas connu ça, faut pas se raconter d’histoire. Nous on n’a pas assisté au retour des prisonniers, à Montparnasse on n’a pas connu ça, ni à St Lazare, Tout ça c’est passé à la gare du nord ou la gare de Lyon.
Ce qu’on a connu c’est la libération de Paris qui s’est faite à Montparnasse, dans la vieille gare. Tanguy avait reçu avec Leclerc et Koltish, je ne sais pas comment ca se dit, dans un bureau, et d’ailleurs mon mari a travaillé dans ce bureau, mais il n’était pas là, c’était bien avant. La libération de Paris, entre Leclerc, Koltish, Tanguy s’est faite à la gare Montparnasse, dans ce bureau. On en rigole encore maintenant. Le bureau qui avait servi à ca, ils ont fait une reconstitution dans match, qui n’était pas du tout le bureau, mais on ne sait pas ce qu’il est devenu, il y a quelqu’un qui l’a. Cela a sans doute été pour lui un souvenir extraordinaire. C’est pour ça qu’il le garde pour lui.
A l’époque la gare Montparnasse elle était sur la place ou il y a la tour, à peu près. Nous on l’appelait la vieille gare Montparnasse, d’ailleurs il y a toujours des photos du fameux train qui a enjambé. Je n’ai pas connu, mais le train a continué et s’est arrêté sur la place… Il s’est retrouvé dans la rue, c’est célèbre. Il y a des photos dans toute la gare… Vous allez dans le quartier, tout le monde a des photos du train qui a enjambé…Je ne sais pas ce qui s’est passé exactement, c’était quand même avant que je sois née, pas avant que je sois née, mais vers 20, 30, je ne sais pas exactement. Il y a un petit café où je vais dans le 15ème qui a la photo de la gare, moi je l’avais aussi, je ne sais plus ce que j’en ai fait… J’avais une amie, elle est morte maintenant, qui avait un petit café, elle avait aussi la photo. Ce n’est pas compliqué, tous les cafés ont la photo de la locomotive qui a enjambé… Ce n’est arrivé qu’une fois, mais je me souviens que dans la nouvelle gare, c’est arrivé aussi il y a pas si longtemps que ca. Un TGV une nuit, a embouti… Heureusement un copain qui était de nuit a fait le nécessaire… Je ne sais pas si c’est une question de frein, un train ca ne freine pas comme ça, en tous les cas, le train est passé par-dessus la rambarde… Dans tout le 14ème arrondissement, c’est connu. Il y a quand même plus de 10 ans…. Heureusement il n’y a pas eu de blessé. J’ai la photo, mais je ne sais pas où… J’en ai des bouquins, tiens celui là « train de vie » c’est sur l’aventure des cheminots. L’ancienne gare allait jusqu’aux autobus… Oh oui ! Le train est passé sur le trottoir, allez voir, il n’y a pas un endroit dans la gare où il n’y a pas cette photo là. Nous les cheminots, c’est pas ça qui nous passionne, c’est juste une anecdote…
Je suis syndicaliste. Qu’est ce que c’est le combat syndical ? En ce moment c’est n’importe quoi… Pour nous actuellement, c’est conserver la SNCF. Service public, service public. Actuellement, on régionalise. A Montparnasse, on a… Faut les voir ces copains là, c’est typique ! On a un copain, qui mène un combat… On lui a dit : « fait pas le combat tout seul, faut que tu arrêtes parce que tu vas te faire battre ».
A Montparnasse, on a plusieurs régions, mais notamment en ce qui concerne la banlieue. Ce qu’on pourrait appeler la banlieue, les TER régionaux : région centre et région Ile de France. On a actuellement des trains Ile de France, c’est-à-dire que ce sont les conseils régionaux qui décident ou pas de faire arrêter un train. On a une gare, Maintenon ou Épernon, je ne veux pas dire de bêtise, je crois que c’est Maintenon. La région Centre, elle s’arrête là. La région Centre, elle paye pour ce qui est la région Centre, donc elle ne va pas au-delà de Maintenon. Ça veut dire que pour les gens, sur la ligne Paris le Mans, les trains, si la région Centre s’arrête plus à Maintenon, ils n’ont plus de train… Maintenon c’est la région de Paris… Les gens, ils habitent la banlieue, à une heure de Paris, c’est encore la banlieue, maintenant… Nous, on a un copain, il nous a dit : « Moi je peux pas laisser les gens sur le quai de la gare » donc il s’arrête à Maintenon et il n’a pas le droit. Comme maintenant, le train ne s’arrête pas à Maintenon, Les voyageurs ont la surprise de voir le train s’arrêter si c’est lui qui conduit mais ils ne le savent pas avant, et si le train s’arrête ou pas… Lui, il risque d’être puni. Il risque une mise à la porte, une amende.On est tous solidaires à la CGT, tous les cheminots.
C’est vrai quand les gens, ils disent, oui les cheminots, ils font grève pour rien, nous on sait que c’est ça qui inquiète. Les dernières grèves étaient pour défendre le service public. Un train qui ne s’arrête pas à la gare de Maintenon, alors que dans le temps il s’arrêtait, c’est contre le service public.
Ce qui a été créé, parce que la SNCF a été créée en 1937, avant c’était des réseaux, moi quand je suis rentrée, c’était déjà un peu la SNCF… Quand je suis rentrée, c’était ce qu’on appelle réseau d’état, c’est-à-dire la gare St Lazare et la Gare Montparnasse. Il y avait le réseau d’état, le Plm, Po, la Méditerranée, il y avait 5 réseaux, qui étaient des réseaux privés. C’étaient des Cie privées, avec comme nom Rothschild pour le réseau nord. Pourquoi ca s’appelait réseau nord ? Parce que c’était plus facile à résoudre, et puis c’était Rothschild. Ça lui appartenait. Donc en 1936 parce que ca a duré… ces gars-là ils ont dit, c’est plus intéressant pour nous ; le capitalisme c’est ca et on a créé la SNCFsociété nationale des chemins de fer français ; bien que jusqu’en, moi je suis rentrée en 44, des réseaux subsistaient encore, d’ailleurs moi je faisais partie des réseaux d’état.Un grognement se fait entendre.Oh c’est mon lapin, n’aie pas peur mon pépère, c’est mon pépère, je suis un peu… Mais c’est mon lapin, hein mon pépère, tu es mon lapin…J’aime mon lapin.
En 44 c’était la SNCF, mais il y a avait des réseaux qui susbsitaient, c’est-à-dire qu’on avait pas, en tant que cheminot, tous le même régime. La libération est arrivée, on nous a tous mis sur la SNCF, qui sont en train de démolir… On en repart en arrière. C’est ça qui veulent, ils veulent privatiser. Actuellement, dans le gouvernement, c’est les régions, les régions, elles payent suivant ce qu’elles peuvent… Ce n’est pas qu’une région est plus riche qu’une autre, mais c’est la SNCF, le chemin de fer, la société nationale des chemins de fer français, appelons la par son nom, ce n’est pas normal qu’il y ait des trucs comme ça, c’est pas normal qu’on lui fasse ça…. Effectivement on est dans le cadre de l’Europe,Téléphone coupureLa nouvelle gare de Montparnasse a été créée en 68. La différence, c’est ce qu’on a fait et qui n’était pas nécessaire. Nous on avait un projet, le projet de la CGT, moi je suis à la CGT, nous notre projet, c’était de faire une gare à la périphérie, c’est-à-dire à la porte de Vanves. Avant la guerre, les responsables avaient décidé de faire une gare unique qui aurait attiré… Ils avaient acheté tous les immeubles de Montparnasse jusqu’à Vanves pour faire un réseau, une gare.
La guerre est arrivée, après la guerre, ils avaient toutes ces choses, mais les choses se transformaient. Nous, on avait un projet à la CGT de faire une grande gare des trains… Je ne dis pas qu’on était là où on est aujourd’hui, à l’époque il n’y avait pas le TGV, on n’en parlait pas… On avait un projet de grande gare à la périphérie, à la porte de Vanves et puis conserver une gare de banlieue qui irait jusqu’à Montparnasse… Le directeur de l’époque région ouest m’avait dit : « mais madame Calvary, la gare Montparnasse c’est une tranche de pain entre deux tranches de jambon… « Il m’a dit : « mais non madame Calvary, je ne rigole pas, je dis sincèrement ce que je pense »… Nous on est une petite tranche de jambon et Rothschild, les tranches de pain… Il s’appelait Stein, c’est pas un nom au hasard.
Donc les capitalistes, il faut les appeler par leur nom, quand on voit ce qui se passe avec les TGV, on aurait construit… Bon je vais pas critiquer le maire de paris, c’est pas mon problème, c’est vrai qu’on faisait une grande gare à la porte de Vanves, avec un réseau banlieue qui arrive à Montparnasse, c’était mieux. On le voit bien, la gare est trop petite.
C’est pas un handicap que les gares soient près des habitations, regardez moi j’habite à côté, le problème c’est pas un handicap, le problème c’est qu’on a un trafic banlieue, à Montparnasse, si bien qu’on supprime régulièrement des trains banlieue pour permettre aux autres trains d’arriver… Il faut dire ce qui est, on a supprimé Austerlitz… Tous les trains… nous on est bien content, on est juste à coté, quand je vais à Bordeaux, je suis juste à côté de la gare, mais ca c’est raisonner égoïstement, le problème, il n’est pas là. C’est une grosse partie, tout l’ouest.
Je ne peux pas discuter si Austerlitz est nécessaire ou pas je ne suis pas technicienne mais je pense que si on avait fait porte de Vanves une gare, Si on avait fait un réseau de communication à partir du métro, il pouvait desservir tout un tas de choses. C’est ce qu’on n’a pas fait. Quand je me rappelle le directeur :» oui madame C.… » Il ne faut pas s’adresser à moi comme technicienne, je ne suis pas technicienne, je suis une tête de lard, j’ai ou pas raison mais je me dis que maintenant on analysant les choses, c’etait pas moi, c’était les camarades, ils avaient raison, on faisait une grande gare de banlieue en développant les transports en commun à partir de la porte de Vanves, il y avait déjà le métro, on pouvait développer à partir de là, tout un réseau. L’ancienne gare n’était pas au même endroit et date de 1936 et il était prévu de faire une nouvelle gare déjà à l’époque et elle a été seulement construite en 1968
J’ai plein de livres de photos sur la gare Montparnasse. C’est ma vie. Je suis entrée en 44, j’aime. Je vais toujours dans les gares pas jusque comme ça, j’ai toujours des raisons. Je suis syndicaliste, je la défend, c’est ma maison, à la libération, j’étais à St Lazare, j’ai vécu avec cette gare st Lazare, puis après j’ai vécu avec la gare Montparnasse, on était des jeunes, j’avais 19 ans, les copains dont Tournemaine, ils nous disaient : » faut remonter les manches… » c’est pour ca que moi je vois qu’on la détruit la SNCF, je me rappelle de Tournemaine : « Allez hop, on remonte les manches, on remonte la gare, on remonte la SNCF ». On était là, on a lutté.
Aujourd’hui Il y a un combat, c’est pas le même. C’est peut-être de notre faute, quand on est arrivé, on était jeune, on avait envie de vivre, on en avait bavé, moi j’avais envie de danser, de chanter, j’avais 18 ans, on avait envie d’oublier, on n’a pas eu envie d’entendre parler de ce qui s’était passé avant, c’est là qu’on a fait l’erreur… On a travaillé et puis on a pu eu envie d’entendre parler de ce qui s’était passé avant. Les gars qui avaient lutté avant… Nous, on travaillait, mais on ne parlait pas de ceux d’avant… On a perpétué, mais... Mon premier souvenir, Tournemaine, secrétaire général de la CGT, il avait été déporté, je me souviens, il montait sur un truc à st Lazare et il disait : » allez les gars, faut remonter les manches… » Moi je travaillais 12 heures par jour, pour remonter la gare… « Faut remonter les manches, faut remonter la gare » ; on avait tellement envie, on voulait vivre…J’ai 80 ans, je participe encore.
L’ambiance des gares a changé, on les a déshumanisées, on a supprimé… Quand je suis entrée à la SNCF, on était 540 000 cheminots, on n’est pas 200 000 qu’est ce que ca veut dire ? ca veut dire qu’i l y a moins de monde partout, il y a moins de monde dans les gares…
Je me souviens, je suis syndicaliste, mais j’ai dirigé des écoles syndicales, je me souviens d’un d’entre nous il disait : « je suis balayeur de la gare de Poitiers… » Je rigolais… il balayait et il faisait d’autres choses, ca paraît ridicule des trucs comme ça il avait une fonction, il voulait que la gare soit propre et les toilettes… Ça paraît ridicule, lui il disait : « je suis balayeur de la gare de Poitiers » maintenant que j’y réfléchis 50 ans après, qu’est ce qu’il avait raison, il était fier, il gardait sa gare propre, c’était sa gare. Je m’en souviendrai toujours, car quand on est dirigeant d’une école et qu’il y a un gars qui dit : « moi je suis balayeur de la gare de Poitiers » ca s’oublie pas.
Une école syndicale, c’est une école pour apprendre à lutter, c’est à l’intérieur de la SNCF et de la CGT, j’étais pendant 20 ans, de la formation syndicale… On leur apprend d’abord ce que c’est une exploitation capitaliste ? Qu’est ce que la force du travail ? Elle consiste… Les besoins, ce qu’on a besoin pour vivre, pour élever ces enfants, ce qu’on a besoin pour se cultiver quoi ! Le salaire, c’est pas le travail le salaire, c’est lié à la force de travail et la force du travail c’est tout ce qu’on a besoin pour vivre. Dans les écoles syndicales de la CGT on essaye de leur apprendre ça. On a différentes écoles à la CGT, pas seulement lutter contre les patrons, mais qu’ils connaissent leur droit, en fait ce que font les patrons car les patrons, ils ne sont pas fous, ils font la même chose
Il y a plus rien dans les gares, dans le temps il y avait des gars… Des cheminots, il y a plus rien. Je parle pas de la gare Montparnasse, mais des petites gares… Mon mari y travaillait dans une petite gare, il me racontait… Dans une petite gare des clientes, elles venaient, il y avait l’accueil, on poinçonnait leur billet, maintenant il y a plus rien.
Les exilés il y en a toujours eu dans les gares car les étrangers quand ils arrivent le premier réflexe c’est de rester dans la gare… Avant il y avait des gens qui les aiguillaient vers des foyers ou des aides sociales, il y avait du social…Aujourd’hui ils se font accueillir par les militaires avec leur fusil. Ils les aident pas ils les chassent. Il y a pas longtemps, j’ai discuté avec des militaires, ils avaient trouvé une femme dans une consigne, elle s’était cachée, elle avait peur… Non, les gares sont déshumanisées…
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